Vous avez peut-être un tapis dans votre chambre, mais il n’est plus en bon état. Dans ce cas, il a éventuellement besoin d’une restauration. Bien sûr, cela est utile, mais sachez qu’une consolidation est aussi une action indispensable pour le préserver. Voici quelques points essentiels à connaître concernant la restauration de tapis.
Un lavage : la première étape de la restauration de tapis
La plupart des restaurateurs de tapis choisissent généralement d’évaluer le devis d’une prestation seulement après cette étape. Le coût du nettoyage est fixé en fonction de la région. Pour un modèle en soie par exemple, il coûte 50 €/m2 au maximum. Un tapis historique peut même coûter jusqu’à 100 €/m2. Il est à noter que le nettoyage est une opération avantageuse pour donner un coup de neuf à votre tapis. Pour ne pas couler les coloris, c’est-à-dire pour que les tapis ne se décolorent pas, il faut réaliser des bains à l’acidité bien calculée. Les experts en la matière se servent d’un outil performant destiné à mener à bien cette tâche. Il s’agit par exemple d’une machine à essorer, d’un arsenal de grandes raclettes. Une fois cette opération terminée, il sera temps de passer à la restauration de tapis.
Restauration de lisières et franges
Plus le tapis est rigide, plus il devient difficile à travailler. Dans ce cas, le tarif augmente. De même, réparer la lisière des tapis en soie requiert encore plus de temps. Les finitions d’un tapis fait main sont très esthétiques, mais c’est aussi un morceau du tapis qui se détériore vite. Les franges perdent leur fermeté ainsi que leur aspect esthétique pour différentes raisons : âge de tapis, usure normale, parasites, etc.
La méthode de restauration requiert des matériels solides et surtout une compétence dans l’artisanat. Avant de faire la restauration des franges, il est utile d’enlever les franges usées et les remplacer par des nouvelles. Pour refaire la lisière, la méthode demande des aiguilles très solides sinon elles ne supportent pas les fibres de tapis, lesquels sont très résistants. Il est d’ailleurs possible que les aiguilles se brisent. Cet assemblage par couture demande grande minutie. Il faut réaliser la restauration au millimètre près pour une bonne finition. La restauration de tapis exige alors l’intervention d’un professionnel.
Une pièce usagée jusqu’à la corde irrémédiable
Pour un tapis de grande valeur, seules des mesures de sauvegardes sont à réaliser, sans rien rajouter au velours lui-même, qui reste râpé. Quant au tapis classique, la solution est d’en acheter un neuf vu que la devise iranienne s’étant écroulée, les nouveaux modèles restent totalement abordables. Il faut cependant noter que les escrocs restent les seuls à vous faire le « coup de la laine liquide ». D’un autre côté, reprendre un tapis altéré sur 10 cm2 demande deux ou trois heures de travail, mais pour un coup de pinceau trompeur, il faut seulement trois à quatre minutes.
Des méthodes très pratiques pour remplir intégralement les trous
Pour corriger les altérations provoquées par les talons aiguilles, les brûlures de cigarettes et les pieds de chaises, il est nécessaire de réaliser certaines réparations. Il faut renouveler la trame, la chaîne puis le velours, constitué par les nœuds dressés de soie ou de laine. Bien entendu, il est important de réaliser les opérations en prenant en compte les meilleures couleurs. Plus le tapis est étroit, plus la tâche de restauration sera chère et longue. Un luxueux Ispahan comprenant jusqu’à un million de nœuds au mètre carré sera obligatoirement beaucoup plus exigeant qu’un Chiraz. Notons que ce dernier est une version plus ordinaire, lequel compte 250 nœuds au mètre carré au maximum.