Que vous ayez des enfants ou non, que vous planifiez en avoir ou pas, que vous cherchiez un logement qui vous rapproche de votre lieu de travail ou d’études, que vous aimiez l’activité ou préfériez le calme, l’endroit où vous achèterez votre résidence revêt toute son importance.
Ville ou banlieue? Les deux options s’affrontent… Voici donc les pour et les contre de la vie urbaine et de la vie de banlieusard.
Accès aux services et aux transports
Clairement, l’un des grands avantages des villes est l’accès au transport en commun. Étant donné la proximité de nombreux commerces et services, il est aisé de se rendre à divers endroits à pied, en vélo, en autobus ou en métro.
Cependant, certaines banlieues profitent de l’extension des services de transport en commun, comme le métro (Laval et Longueuil) et le réseau de train (Vaudreuil-Hudson, Mont Saint-Hilaire, Deux-Montagnes, Candiac, Saint-Jérôme, Mascouche…). Les résidents de ces municipalités ont donc la possibilité de se déplacer vers le centre-ville sans avoir besoin d’une voiture.
Par exemple, une maison à vendre à Laval dans un quartier du centre-sud ou près du Centropolis pourra vous offrir tout le confort d’une propriété avec un terrain, près des secteurs commerciaux et scolaires, des autoroutes et des stations de métro.
Un véhicule vous est nécessaire parce que votre lieu de travail est difficilement accessible par transport en commun? Peut-être devrez-vous prendre votre mal en patience et endurer la circulation pare-chocs à pare-chocs. De toute façon, il est généralement plus facile de trouver du stationnement ou d’avoir le sien en banlieue. Pour obtenir un stationnement privé en ville, souvent fourni par les immeubles à condos en vente à Montréal, il faut souvent débourser un supplément.
Vie familiale
La banlieue est fréquemment considérée comme un lieu de choix pour élever de jeunes enfants. Ils peuvent jouer dans une cour ou des parcs qui leur sont destinés, ils peuvent marcher jusqu’à l’école de quartier. On retrouve généralement moins de commerces destinés exclusivement aux adultes en banlieue, comme les bars et certains restos.
Toutefois, la plupart des adolescents vous diront probablement préférer la ville grouillante d’activités à la cour de leur enfance.
Bruit
On associe habituellement le bruit à la frénésie des villes en raison des festivités, des bars, des joutes sportives, et de la plus forte densité de circulation et de population. Ce peut être vrai, mais là encore faut-il choisir le bon quartier. Vivre près d’une autoroute ou d’une rue commerciale en banlieue augmentera nécessairement le niveau de bruit. La ville comprend aussi des secteurs résidentiels plus tranquilles, en périphérie de l’action du centre-ville et des quartiers achalandés.
Sécurité du voisinage
Toujours selon le quartier choisi, on fera généralement face à moins de circulation en banlieue qu’en ville, que l’on parle ici de passants ou de véhicules en tout genre. Même si la banlieue n’est certes pas garante d’une sécurité absolue, puisque le rayon dans lequel on trouve des sans-abris, de la prostitution, des drogues et de la criminalité s’est étendu au fil des ans, on a tout de même davantage tendance à associer ces phénomènes à la ville, notamment en raison de la densité plus forte de la population.
Or, la Grande région de Montréal est reconnue comme étant plutôt sécuritaire si on la compare à d’autres grandes villes mondiales. Donc, en matière de sécurité entre la métropole et les banlieues, c’est parfois un peu comme comparer des pommes rouges et des pommes vertes.
Coût
Les propriétés en banlieue sont peut-être réputées être moins dispendieuses, mais si un véhicule est nécessaire pour circuler, l’épargne réalisée peut aisément disparaître en fumée. De toute façon, c’est plus souvent le type et la superficie de la résidence (unifamiliale, condo, duplex, maison en rangée…) qui déterminera la différence de prix.